Wonder Woman #2

Un deuxième numéro qui cette fois revisite les origines de Wonder Woman et que vous pourrez même vous procurer lors du FCBD 2017 grâce à Urban Comics.
Fiche technique
Rebirth
Titre complet : Wonder Woman #2 : Year One part. 1
Scénario : Greg Rucka
Artiste : Nicola Scott
Cover : Nicola Scott & Romulo Fajardo Jr.
Variant cover : Frank Cho
Ca raconte quoi ?
Diana est différente des autres Amazones. Elle rêve de ce qui se trouve à l’horizon, c’est-à-dire l’inconnu, le monde des Hommes. Pourtant, tout semble paisible sur Themyscira. Les habitantes s’entraînent au combat, prient et font même la fête. Alors qu’elle se promène dans une prairie avec son cheval, Diana se retrouve face à un arbre qu’elle n’a jamais vu. Elle s’approche et de sa cachette, un serpent surgit et vient la mordre au poignet. En parallèle, sur le continent, on retrouve Steve Trevor qui semble mener le même genre de vie : rencontres, sorties entre amis, il est témoin lors d’un mariage et… alors que la Princesse est en convalescence, Steve rend visite à sa filleule qui vient de naître.
Plus tard, Steve et d’autres soldats montent à bord d’un avion militaire. De leur côté, les Amazones ont leur habitude de regarder les étoiles mais au loin, seule Diana scrute l’horizon et aperçoit une lumière vive au loin qui tombe sur la plage de l’île. Sur place, c’est Steve Trevor, seul survivant du crash.
Year One comprend Wonder Woman #2, 4, 6, 8, 10, 12, 14.
Mon avis ?
On remarque bien le parallèle entre les vies de Diana et de Steve, les cases s’alternent et dans des styles différents, ils vivent les mêmes choses pour finalement se rencontrer à la fin de l’issue. Un peu comme dans le premier numéro de The Lies finalement. Et l’histoire, même si très semblable à ce que l’on connait déjà des origines de Wonder Woman, vaut vraiment le détour. Surtout qu’il s’agit d’une lecture nécessaire pour comprendre The Lies… A lire donc avant ou en respectant l’ordre des numéros (et surtout avant la sortie du film en juin).
A lire -> Wonder Woman #1
Pour cet arc, le choix de l’artiste s’est porté sur la talentueuse Nicola Scott dont les contours noirs des personnages donnent un effet léger, à la limite du pastel. C’est un numéro qui se lit lentement, au vu du nombre de bulles et permet donc d’en apprendre plus sur la vie des Amazones.
En espérant que la série Wonder Woman continuera sur cette lancée, avec des artistes de la trempe de Sharp et de Scott, grandement impliqués sur ce que représente Wonder Woman actuellement.

Variant cover
Pour la petite histoire, Frank Cho avait signé 24 couvertures pour la série. Malheureusement, il a été censuré par Greg Rucka et a donc dû arrêter au 6ème numéro. Cho est remplacé par Jenny Frison.
Greg Rucka pensait que la couverture du numéro 3 était vulgaire et montrait trop de peau. Elle a donc été censurée. Pourtant ma Wonder Woman est basée sur un model et montre autant de peau que ce qu’il y a à l »intérieur de l’issue. C’est une VARIANT COVER et il ne devrait pas avoir le contrôle éditorial dessus (mais il en a eu. WTF ?).
Pourtant, la série a été responsable de l’arrivée de Cho chez DC Comics. Il travaille désormais sur les variant covers Harley Quinn.
A lire -> La cover Harley Quinn #11 par Frank Cho